Fin octobre je me suis retrouvée plongée pendant une journée dans l’univers des courses historiques grâce à Ford (et sa Fiesta ST Line) partenaire de l’événement organisé par Peter Auto, l’occasion pour moi de découvrir l’ambiance de ce week-end de courses qui clôture la saison en beauté.
C’était la 8ème édition des Dix Mille Tours du Castellet. Ce rendez-vous s’est déroulé les 21 & 22 octobre 2017 au Circuit Paul Ricard sous une météo très clémente, de quoi vraiment pouvoir apprécier le spectacle proposé. 7 plateaux étaient à l’affiche : Classic Endurance Racing 1 & 2, Sixties Endurance, Trofeo Nastro Rosso, Heritage Touring, Groupe C racing et Euro F2 Classic. A ces beaux plateaux s’ajoutent des sessions clubs qui leur permettent de profiter de l’événement pour se réunir et tourner sur le circuit.
Les courses 10000 tours du Castellet :
Pour moi c’était une découverte complète, je ne suis vraiment pas familière avec le passé (plus ou moins) glorieux de ces voitures de course qui composent les différents plateaux (à quelques exceptions pour les GT), c’était comme si je voyais cet événement avec des yeux d’enfant. Heureusement une visite des paddocks en compagnie d’Yvan d’Automotivpress m’a permis d’apprendre à discerner les Chevron des Lola, l’honneur est sauf.
Pour le reste le programme m’a bien aidé à comprendre les différents plateaux :
- Classic Endurance Racing 1 & 2 : regroupant les GT et protos –
- pour le Classic Endurance Racing 1 : GT de 1966 à 1974 et protos de 1966 à 1971
- pour le C.E.R 2 : GT de 1975 à 1981 et protos de 1972 à 1981 (en gros des engins de courses qui sont plus âgés que moi puisque je suis de 81)
- Euro F2 Classic : monoplaces Formule 2, Formule B et Formule Atlantic de 1967 à 1978
- Group C Racing : protos de 1982 à 1993 (pour certains ayant écrit de belles pages d’histoire aux 24h du Mans)
- Heritage Touring Cup : voiture de tourisme de 1966 à 1984 (anciennes stars du Championnat d’Europe de Tourisme ETCC)
- Sixties’ endurance : voitures de sport pré-63 et GT pré-66
- Trofeo Nastro Rosso : voitures de sport et GT italiennes pré-66
Les plateaux s’enchaînent toute la journée à un rythme soutenu entre phases de qualification et courses, de quoi en prendre pleins les yeux et pleins les oreilles..
Des paddocks à la Piste :
On peut assister aux courses gratuitement (depuis les gradins), seul l’accès aux paddocks est payant, et je trouve l’idée plutôt bonne pour démocratiser ce genre d’événement. En tout cas l’accès aux paddocks vaut le détour parce qu’on est finalement au plus près des autos, des pilotes, des mécanos… c’est une ambiance particulière à la fois sous tension pour certaines équipes en pleines réparations et beaucoup plus relax sous d’autres chapiteaux.
On peut prendre le temps d’apprécier la beauté et la technicité des protos et autres GT, c’est vite beaucoup plus compliqué quand les voitures passent à fond les ballons dans la ligne droite des stands. C’est en tout cas un spectacle complet, et même un petit voyage dans le temps (aussi bien pour ceux qui ont connus ces époques de course et ceux qui n’ont pas eu cette chance). Ici encore une bonne partie des sens sont en éveil, et je crois que j’ai failli perdre mes tympans avec les Formule 2 et le Group C Racing (et sûrement d’autres) en étant en bord de piste sans protection, c’est tout bonnement impressionnant par rapport aux restrictions actuelles.
Je vous partage quelques uns de mes clichés de la journée du samedi et quelques très courtes vidéos pour avoir le son en prime (désolé pour la qualité).
Sur la piste :
Dans les paddocks
Côté club :
Extrait de course Trofeo Nastro Rosso
Un article complémentaire pour d’autres photos des 10000 tours du Castellet sur News d’Anciennes
Ford Partenaire de l’événement
C’est grâce à ce partenariat que nous avons pu profiter des 10000 tours du Castellet pour tester la Fiesta ST Line sur piste, mais également pu profiter des sessions clubs pour ma part pour faire des tours en passager à bord d’une Catherman propulsée par le moteur Ford Ecoboost (et là aussi je peux dire que les sens étaient en éveil à respirer les pots d’échappement des vieilles mustang, et avoir le vent qui passe à travers le moindre espace sous les lunettes de soleil, le cul rivé au sol …) puis en Ford Focus RS (aka la joueuse… et celle qui doit se faire détester par un proprio de Ferrari que l’on a fini par avoir au freinage).
C’était aussi l’occasion d’approcher la Ford GT et de la voir tourner, mais hélas de loin … 😉