Sur une journée en région parisienne, Ford France a réussi à nous concocter un programme d’activités pour nous permettre de découvrir et/ou redécouvrir les modèles de sa gamme « performance » (moi je trouve plus sympa de l’appeler « plaisir »), mais pas que. Petit retour sur la journée #AdrenalineDay de cette fin mai.
1 circuit – 3 pistes – 4 activités – 7 modèles testés
C’est sur le circuit de Dreux que j’avais rendez-vous avec d’autres camarades et l’équipe de Ford pour une journée chargée. Alors ce n’est pas le circuit le plus dingue en termes de performances, mais c’était le lieu qui permettait d’organiser des ateliers très variés allant des activités de Off Road, au RallyCross pour finir sur l’Asphalte.
Fun du OffRoad
Même si ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je peux comprendre que le franchissement soit un plaisir pour les passionnés de 4×4 et d’échappées sauvages. Alors même si la tendance est quand même plus globalement au SUV escaladeur de trottoirs qu’au franchisseur de sommets, j’ai pu tester le Ford Kuga, le Ford Edge et le Ford Ranger sur cet exercice.
Chacun avec son style et ses capacités en la matière. J’ai pris le volant des deux premiers modèles (Edge et Kuga) sur un parcours OffRoad intermédiaire qui nécessitait quand même quelques précautions pour passer les obstacles, alors que pendant ce temps-là le Ford Ranger s’engageait quant à lui sur un parcours plus osé sans grande difficulté, même pour moi qui était un peu réticente à me retrouver dans de drôles de postures.
Alors si vous cherchez un pick-up avec de bonnes capacités de franchissement, pas de doute le Ranger devrait vous plaire, moi il m’a agréablement surprise. D’ailleurs je vous propose de découvrir une publicité diffusée en Thaïlande qui montre bien certaines de ses capacités. Voilà une pub que nous ne pourrions jamais voir en France car les associations écologistes auraient attaqué la marque avant même la diffusion.
Pied au plancher sur le RallyCross
Changement d’activité et changement de terrain, on passe de la terre à un mix asphalte, terre et poussière, idéal pour du RallyCross avec les petites Ford Fiesta ST 200 (200 ch) dont seuls les pneus ont été changés pour coller à l’exercice.
La piste de 1100m est courte, il est facile de mémoriser son tracé, mais c’est une toute autre affaire que de prendre ses marques pour exploiter pleinement les capacités de la voiture. Après mon propre essai du RallyCross, c’est un tour baptême avec mon instructeur du jour qui a fini de me mettre des complexes, j’avais l’impression d’avoir tourné sur la piste comme une mamie.
Ce moment passé sur cette piste aux adhérences perturbantes a été bien trop court, mais en même temps cela a été très instructif (et je ne dis pas ça parce que j’ai eu un coup de coeur pour mon moniteur… Ludovic si tu me lis… :D). Je découvre ainsi une nouvelle facette de la Fiesta ST 200 qui est loin de devoir se limiter aux gymkhanas urbains et péri-urbains, mais comme sa grande soeur la Focus RS, elle cache des performances bien plus larges.
Je me dis qu’il y a quelque chose à creuser sur ces petits bombinettes ….
Plaisir des oreilles sur le circuit d’Asphalte
La fin de la journée se déroulera pour moi sur la piste de Dreux, au menu plusieurs tours au volant de la Ford Focus RS et de la Mustang GT (V8) ainsi qu’un baptême passager de la Mustang Shelby GT350R.
Moi qui suis fan des Mustang (je le précise pour ceux qui ne me lisent pas régulièrement), c’est la Focus RS qui m’a emballé sur les 2100m du circuit de Dreux. Quelle facilité de prise en main, quelle agilité pour attaquer les courbes, quelle répartition des masses et de la puissance… On m’avait dit grand bien de cette Focus RS avec ses 350 ch mais je n’avais jamais eu l’occasion de la tester personnellement. Je suis maintenant convaincue qu’il faut que je fasse un test plus poussé de celle-ci.
J’ai pris le volant de la Mustang GT après la Focus RS, la comparaison est donc plus désavantageuse pour la Mustang qui reste globalement pataude sur une piste aussi technique que Dreux. Même si l’américaine s’est bien améliorée par rapport au cliché que l’on peut avoir sur ce genre de voiture, elle reste lourde et le V8 de 421 ch n’a pas le temps de s’exprimer sur des lignes droites aussi courtes. Il s’agit toujours d’une voiture plaisir avec un grand P, mais dans ces conditions la Focus RS en a procuré encore plus.
Cerise sur le gâteau, le baptême en Mustang Shelby GT350R permet de dire que finalement une Mustang peut être sacrément fun sur une piste, même si celle-ci était bien trop petite. On peut imaginer que sur un vrai circuit (comme le Castellet), elle pourrait s’exprimer de bon coeur… Elle est équipée d’un V8 5.2L de 526 ch et d’éléments aérodynamiques spécifiques, seul hic elle ne sera jamais homologuée sur route en Europe (dommage !). Pour en savoir plus je vous invite à lire mon article sur cette Shelby sur le site Boitier Rouge
Si la Focus RS a un son rauque assez agréable, la Mustang GT avec son V8 sait nous envoûter elle aussi, mais alors le son de la Shelby nous prend littéralement aux tripes même sans avoir à enclencher le mode sport qui lance des vocalises jusqu’à 106 dB. Bref on en a pris pleins les oreilles cet après-midi là… que du plaisir !
Merci à Ford France pour l’organisation de cette journée sympathique (manquait juste une Ford GT et j’aurais été comblée) et merci à Boitier Rouge que je représentais sur cet événement.