Un article un peu plus personnel aussi comme j’en fais de temps en temps sur le blog pour parler un peu de moi. Parce qu’à mon sens un blog n’est rien sans son auteur (ou ses auteurs), et que pour comprendre des fois notre ligne éditoriale (et nos choix de gestion du blog) il faut aussi comprendre un peu d’où on vient.
Du coup je vous entraîne avec moi dans les années 90, ce voyage dans le temps est permis grâce à mes parents qui vident la maison familiale et qui me ramènent tout mon « bordel d’enfant ». Et du coup de temps en temps au lieu d’écrire un article de blog ou de vaquer à d’autres occupations, je vais faire le tri de ces fameux cartons de souvenirs très divers et variés, pour jeter les choses et parfois me retrouver propulsée dans le temps.
J’avais déjà évoqué le fait que ma passion auto m’a été transmise par mon père, mais il n’empêche que quand on devient ado, on fait ses propres choix, et pour moi la voiture (même si passer le permis ne m’a pas enthousiasmé) était encore très présente à cette époque. Et c’est en fait quand j’ai commencé à travailler (peu après) que j’ai mis un peu de côté cette passion, avant d’y revenir dès que j’ai pu m’acheter ma première voiture plaisir.
Le lien dans tout ça ? J’ai retrouvé dans un de ces cartons mon agenda scolaire de l’année 1998 / 1999 (l’année du bac pour moi)… En plus des devoirs j’y collais souvent des photos ou autres souvenirs marquants. Et regardez ce que j’ai retrouvé scotché dedans :
J’avais conservé comme élément marquant mon billet d’entrée au salon de l’automobile de Paris 1998 (pour les 100 ans du salon). Et vous souvenez-vous quel nouveau modèle était exposé pour la première fois (hors concept car) au salon de Paris cette année là ?…
L’Audi TT que l’on retrouve dans mon parcours automobile quelques années plus tard. Je l’ai vu je l’ai aimé je l’ai acheté en 2005 quand j’en avais les moyens (bien sur ce n’était qu’un modèle d’occasion). C’est tout ce dont je me souviens de ce salon 1998… si ce n’est que j’avais dû être bousculée et malmenée avec mon petit 1m64 et mes 40kg…(c’est pour ça que j’avais arrêté les salons d’ailleurs).
Et quelque part quand je pense aux marques qui sont et seront absentes de ces grands événements populaires pour organiser dans leur coin (éventuellement) des rencontres plus ciblées, je me dis qu’ils passent à côté de quelque chose d’important. Même si la rentabilité immédiate n’est pas là, l’image d’une marque se construit dans le temps et l’acheteur qui n’est pas le client d’aujourd’hui peut être celui de demain. Certaines voitures font rêver à long terme, il n’y a qu’à voir la folie « youngtimer ».
En se dispensant du futur salon de Paris, est-ce que Ford, Mazda et les quelques autres grands absents font vraiment une bonne économie ? Je commence à en douter. Même si les véhicules d’occasion ne rapportent pas autant qu’un véhicule neuf, pour peu qu’il soit entretenu et réparé en concession, ce n’est sûrement pas un revenu aussi négligeable que cela … mais comment générer l’envie d’acheter un modèle quand on n’a jamais pu l’approcher facilement ? Pas évident à mon avis…
Je pense que l’avenir répondra pour nous à toutes ces questions, on espère quand même que l’adage « les absent ont toujours tort » ne s’appliquera pas trop…
Et pour repartir dans le passé quelques instants, j’ai également trouvé dans ce carton des cartes postales du championnat de France de supertourisme, alors si jamais un collectionneur croise le chemin de ce blog et que ça l’intéresse qu’il me contacte… sinon elles vont finir à la poubelle.
